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Eleonora
Accurso, chargée de l'organisation du Gran Paradisio Film Festival - Delphine
Quereux, directrice de la bibliothèque municipale de Reims
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| Hubert Charruel, réalisateur et scénariste - Tony Verbicaro, journaliste, rédacteur en chef et réalisateur - Raphaël Médard, animateur socioculturel et délégué général du Festival Courts en Champagne |
Comment expliqueriez-vous votre attrait pour le cinéma ?
- Delphine Querreux: "J'ai une énorme admiration pour sa capacité à raconter des histoires en images ainsi que pour la créativité et l'inventivité de nombreux réalisateurs. J'ai une affection toute particulière pour le court-métrage car la durée est une contrainte supplémentaire."
- Hubert Charruel: "L'hiver mon père partait à la chasse le dimanche, ma mère m'a donc emmené au cinéma, ça m'a plu. Ensuite ils ont fait l'effort de m'emmener au cinéma une fois par semaine."
- Tony Verbicaro: "Ce que j’aime dans le cinéma et l’audiovisuel plus généralement, c’est la puissance de story-telling. Aux films modernes bardés de graphisme dynamique, je préfère l’image pour l’image, noble, capable de raconter."
- Eleonora Accurso: "J'aime le cinéma pour sa capacité de traduire en images nos rêves et nos émotions. Quand je suis dans une salle de cinéma, pendant toute la durée du film, j'oublie qui je suis et je me plonge complètement dans l'histoire. À la fin du film c'est comme si je me réveillais. Je suis aussi captivée par le pouvoir du réalisateur, qui peut créer et raconter des histoires selon ses propres envies."
- Raphaël Médard: "J'ai passé mon enfance à regarder "La Dernière Séance", une émission de télévision française consacrée aux classiques du cinéma américain, présentée par Eddy Mitchell. J'attendais toujours cette émission avec beaucoup d'impatience ! J'aime la richesse d'idées, d'opinions véhiculée par le cinéma."
Que pensez-vous du festival
Turbo-film?
Comment voyez-vous votre rôle de
"juge"?
- Hubert Charruel: "Je trouve très bien que ce type de festival existe en Champagne Ardennes. Le concept est un bon résumé de la fabrication d'un film: créer et raconter avec des contraintes."
- Tony Verbicaro: "J’aime le projet Turbofilm dans sa capacité à donner la chance à de jeunes auteurs de voir leur création diffusée dans un cinéma. Le principe « 24 heures » permet de libérer l’inventivité, de provoquer le travail essentiel, de forcer à trouver des solutions rapides. Je vois mon rôle de juge d’abord comme une possibilité de voir ce qu’il y a dans la tête de jeunes créateurs. Pour le côté « juge » qui donne son avis, j’y vois surtout un moyen de transmettre quelque chose à des plus jeunes."
- Eleonora Accurso: "Le Festival Turbo Film est une occasion exceptionnelle pour stimuler la créativité des jeunes étudiants, pour soutenir et promouvoir leur travail et leur passion pour le cinéma. C'est aussi un produit culturel de qualité, qui enrichît l'offre culturelle de la ville de Reims. Je suis enthousiaste de faire partie du jury, je ne pourrai pas apporter des compétences techniques mais je vais sûrement évaluer les courts-métrages avec un regard attentif et passionné."
- Raphaël Médard: "24H pour réaliser un film, c'est très court car à mes yeux, un film a besoin de temps pour naître, nous devons le laisser mûrir. Le temps imparti aux participants me bluffe, c'est un vrai défi, et en tant que jury, j'essaierai de prendre en compte toutes les contraintes qu'ils ont à respecter."
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