vendredi 13 mars 2015

Ces mystérieuses contraintes...

Organisé par le Service Culturel de l'Université (SUAC) de Reims Champagne-Ardenne, le festival Turbofilm invitait à réaliser un film court de moins de 5 minutes en 24 heures, du 7 février (10h00) au 8 février (10h00). Des contraintes de réalisation ont été dévoilées sur le site du festival 15 minutes avant le "top-départ".

Comment avez-vous réagi à l'annonce de ces contraintes ? 

- Vous ont-elles enthousiasmé, inspiré ? 
- Ont-elles déclenché chez vous et les membres de votre équipe audiovisuelle des grimaces, des soupirs dépités ?
- Votre réaction initiale a-t-elle évolué ? Votre panique s'est muée en idée de génie ?
N'hésitez pas à nous faire par de vos réactions en commentant l'article !


Franck Daudin, Chef de Projet Culture et Évènementiel au sein du SUAC, nous en dit davantage sur les contraintes qu'il a choisi cette année. 


  •  Choisir "Charlie" comme nom de personnage principal: cette contrainte a indiscutablement un rapport direct avec l'actualité. Sans avoir l'objectif d'inciter les étudiants à parler des évènements qui se sont déroulés au journal Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, Franck Daudin rappelle qu'une "création est le témoignage d'une époque, d'une région". Le prénom "Charlie" est donc un "clin d’œil", un rappel de ces attentats qui ont touché la presse écrite et finalement, une discrète invitation au questionnement personnel: fallait-il traiter le sujet de votre court-métrage d'un point de vue politique ou au contraire à le laisser de côté ? Comme "Charlie", vous étiez libres ! Libres de le voir comme un personnage comique ou tragique, libres de lui donner les traits d'un héros ou d'un anti-héros...
  •  La lumière :  2015 est l'année de la lumière et " la vie de l’homme, cet animal différent des autres animaux notamment parce qu’il est conscient de sa mort future, se déroule entre l’angoisse des ténèbres et l’espoir de la clarté absolue et éternelle. Cette vie est jalonnée par toutes les nuances qui passent du sombre au clair, du noir au blanc, ce noir-lumière qui éclaircit au quotidien toutes les autres nuances." (Source: ce joli petit article sur L'homme et la lumière : http://www.lumiere2015.fr/culture/) La présence de lumière dévoile, sublime, crée une atmosphère irréelle, onirique, alors que l'ombre inquiète, cache, suggère le mystère, le non-dit, le tragique...
  • La gourmandise: aux yeux de Franck Daudin, il s'agit du plus recommandable de tous les pêchés capitaux, et nombreux sont ceux à avoir céder au délice d'en parler !
  •  "C'est du brutal": regardez ce passage, extrait des "Tontons flingueurs", comédie de Georges Lautner réalisée en 1963, et vous entendrez cette phrase écrite par le célèbre dialoguiste Michel Audiard, prononcée avec stupéfaction par Bernard Blier.                        
  • Le vinyle:  ce grand disque noir a un côté mystérieux, entre perfection et imperfection, et un grain de son qui n'appartient qu'à lui.
  • Le lapin : si le lapin vous intrigue, allez donc demander à celui qui trône sur l'affiche du festival pourquoi il s'est glissé avec espièglerie parmi les contraintes ! :)


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