dimanche 19 avril 2015

"Bienvenue dans un monde meilleur", un court-métrage de Théo Lambros


**

Élève en Première Scientifique, Option cinéma au Lycée Clémenceau, Théo Lambros est passionné de cinéma. Il faisait d'ailleurs partie des festivaliers venus assister à la Master Class sur le son au cinéma, présentée par Jérôme Petit, preneur de son, monteur son pour le cinéma et musicien. 

"Monter un projet ensemble", voilà une idée qui trotte depuis longtemps dans la tête de Théo et de ses amis de l'Option cinéma !

Le Festival Turbo film leur apparaît alors comme l'aventure idéale.

 **




"Samedi 7 février, nous étions neuf dans l'équipe, et même si cela nous semblait beaucoup, nous n'avons laissé personne de côté car chacun avait un mot important à dire, une idée à apporter" explique Théo Lambros. A l'unanimité, ils ont opté pour le thème de la lumière: "c'est beau à traiter à l'image" et Théo a demandé à tous ceux de son équipe de rapporter sur le tournage un objet personnel. L'un d'entre eux a apporté un miroir, un autre une chaîne, une chaîne qui leur a d'ailleurs donné l'idée de cette scène tournée dans une cave, ou l'un des personnages se fait battre violemment. "Nous avons décidé d'écrire une histoire noire, sombre, mais notre court-métrage ne se définit pas par la violence... Il faut être attentif à chaque détail." Trois objets apparaissent régulièrement dans le récit: une chaîne, un couteau, un vinyle.

Constitué d'ellipses, de retours en arrière et de passages énigmatiques, le film de Théo Lambros ne donne pas toute ses significations à la première lecture et le réalisateur nous averti de la double interprétation possible lors de la scène finale.
- La première porte en elle un espoir déçu: Charlie a espéré en vain que sa sœur, kidnappée il y a des années, soit libérée. Quand il se rend compte qu'elle ne reviendra pas, il se suicide.
- La seconde interprétation met en valeur la double personnalité de Charlie. Celui-ci aurait tué sa sœur, mais recréerait sans scène une mise en scène visant à se dé-responsabiliser. A la fin, il se suicide, lasse de se mentir à lui-même.

  • Qu'as-tu ressenti quand tu as vu ton film projeté sur un grand écran de cinéma ? "C'était très fort. On a vu notre court-métrage au cinéma Opéra, où nous allons très souvent voir des films."
  • Penses-tu participer à nouveau au festival Turbo film l'année prochaine ? "Oui ! Plus on regarde notre court-métrage, plus on le déteste. On a un idéal de perfection en tête, et si on s'en est approché, nous sentons qu'il n'est pas encore atteint..."

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire