jeudi 16 avril 2015

"Unlimited vinyl", un court-métrage de Maxime Robinet



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   Mercredi 15 avril, Maxime Robinet était, en tant que réalisateur d'"Unlimited vinyl", l'un des invités de James le Ven pour l'enregistrement en public de l'émission de radio consacrée au Festival Turbo film sur Radio Jeunes Reims à la médiathèque Falala.


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         Son court-métrage, présenté dans la catégorie non-étudiant, met en scène l'étrange gourmandise de Charlie, un SDF qui dévore avec délice et précipitation tout vinyle qui lui tombe sous la main depuis qu'il a appris que chaque vinyle lui donnait un super-pouvoir ! Maxime Robinet voulait un film "absurde, fantastique", "une petite histoire rigolote et sympathique menée par un personnage expressif et réactif".  Charlie, le personnage principal, véritable illuminé joué par Eric Da Silva, infirmier dans la vraie vie, réussit à nous déstabiliser !


Le jeune réalisateur Maxime Robinet a, depuis l'âge de 14 ans, une véritable passion pour l'image: "c'est à cette époque que j'ai commencé à prendre la caméra de mes parents pour tourner de petites scènes avec mes amis. J'adorai ces moments de tournage et plus tard, après le bac, je me suis d'abord inscrit en Droit pour faire plaisir à ma famille qui souhaitait que j'ai un métier stable, puis j'ai bifurqué vers une fac d'Anglais pour finalement m'inscrire à Pixem Institut. Ce BTS rémois d'infographiste multimédia, spécialisé en vidéo 3D, m'a aidé à me professionnaliser." Devenu chroniqueur vidéo, Maxime Robinet réalise dans le cadre de son métier beaucoup de courts-métrages et de web séries, et l'organisation de castings publics lui permet de repérer les talents qui viendront incarner ses personnages. Même s'il aime qu'un film soit réaliste, un petite touche de fantastique ne le dérange pas, au contraire! "Unlimited vinyl", principalement tourné dans la Rue des Moissons à Reims, l'une des rues où se trouvent certaines des plus belles demeures rémoises, dénote cette volonté de réalisme, d'inscription dans un territoire existant. Et pourtant, Charlie, personnage peu gâté par la vie au début du court-métrage (il dort dans la rue avec un tas de journaux en guise de couverture), se transforme en super héros excité dès qu'il touche un vinyle. Sa gourmandise reste humaine, son amour de la musique aussi, mais ses pouvoirs font de lui un être différent, puissant, mais trop désireux d'avoir toujours pluuuus de pouvoirs. Et zut, là encore, il est humain !


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Tournage, costumes, musique

 

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  • Tourner un film en 24H a été un défi pour vous ? "L'idée du scénario nous est venue le jour-même, après avoir pris connaissance des contraintes. Je suis habitué à un rythme assez serré dans la production de courts-métrages et très rapidement, les autres membres de l'équipe ont rajouté leur grain de sel au scénario. Le tournage a commencé à 14h pour se terminer à 18h. Comme j'aime que la musique se marie bien à l'action, son choix nous a pris du temps, de même que la recherche des vinyles que nous allions utiliser."  
  • Comment avez-vous fabriqué le super-costume du héros ? "Nous sommes allés à Décathlon acheter un jogging puis nous avons ajouté du scotch de couleur pour faire les dessins sur son torse." 
  •  En tant que chroniqueur vidéo, je suppose que vous aviez tout le matériel nécessaire, avec quoi avez-vous tourné ? "D'habitude, nous filmons avec un appareil photo canon, mais cette fois-ci, nous avons utilisé une caméra semi pro, qui permet de filmer sans avoir de souci de stabilité et d'éclairage. Nous avions également quelques projecteurs de chantier."


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